Le Conseil Départemental des Association Familiales Laïques 70 s’interroge sur les audioprothèses connectées.
Souhaitant offrir un confort maximal à leurs clients et leur permettre une vie sociale épanouie, les fabricants d’aides auditives ont développé des systèmes faisant appel à la technologie Bluetooth. Il devient ainsi possible de connecter ces appareils à un smartphone, un ordinateur ou un téléviseur. Cela permet l’écoute directe d’appels téléphoniques, de musiques ou de vidéos mais aussi le paramétrage à distance des audioprothèses via une application dédiée. Les appareils auditifs deviennent ainsi de véritables objets connectés.
Si l’apport de la technologie Bluetooth offre des fonctionnalités intéressantes, auxquelles nombre de personnes semblent souscrire, le fait que celle-ci fonctionne sur la fréquence 2400 MHz, soit celle du WiFi ou des fours à micro-ondes, doit être pris en considération. Les personnes EHS peuvent ainsi être réellement indisposées par cette technologie et ne pouvoir supporter ces audioprothèses de nouvelle génération. Aussi importe-t-il que les fabricants, tout en développant de nouveaux produits, maintiennent une gamme d’appareils non connectés ou la possibilité d’inhiber cette fonction.
Dans cette optique, porté par l’association AFL70 (Conseil National des Associations Familiales laïques), un collectif de 16 associations a fait parvenir, en janvier dernier, un courrier aux fabricants et audioprothésistes afin de leur demander de tenir compte des besoins particuliers des personnes EHS.
LETTRE AUX FABRICANTS ET AUDIOPROTHESISTES