Rapport ANSES 2013
Les scientifiques du CRIIREM attendaient une attitude plus courageuse de l’ANSES.
Les nombreuses études examinées à la loupe sont, à leurs yeux, insuffisantes pour conclure. Depuis les années 1970, le syndrome des hyperfréquences est parfaitement décrit dans la littérature scientifique et concorde parfaitement avec les témoignages des individus électro hypersensibles (EHS).
De plus l’ANSES se trompe, la classification de l’OMS en agent cancérigène 2B concerne l’ensemble des ondes radioélectriques, les téléphones portables mais aussi les antennes-relais. Cela a été confirmé par Robert A Baan PhD, membre du groupe de travail REM de l’OMS.
L’Agence déclare qu’elle n’a pas les éléments nécessaires pour conclure alors qu’attend-elle pour mettre en place des dispositifs pertinents permettant de recueillir les données ?
Plutôt que de publier un rapport inutile, les financements auraient pu être utilisés pour réaliser une réelle étude sanitaire, indépendante.
Aucune incitation à revoir la règlementation : l’ANSES oublie que la législation actuelle (41V/m, 58V/m, 61V/m) protège uniquement des effets thermiques, c’est–à-dire d’une augmentation de 1°C de température pour 1 kg de masse corporelle sur 6 minutes. Les effets sanitaires à long terme pour des niveaux d’exposition de champs faibles ont été écartés volontairement par le Conseil de l’Europe en 1999 et par le décret français du 3 mai 2002. La population n’est pas protégée !
Ce n’est pas le rapport de l’ANSES qui va faire progresser la législation !