1. Déconseiller l’usage du téléphone mobile pour les moins de 15 ans.
On sait depuis 1996 que le cerveau des enfants peut absorber jusqu’à 50 % de plus de rayonnement radiofréquences que celui d’un adulte.
L’exposition des usagers sur le long terme, à plus de 10 ans, s’accompagne d’un risque accru de tumeur auditive ou cérébrale, du côté où le téléphone est utilisé. Des risques de maladies neuro-dégénératives ont récemment été également mis en évidence. Chez un enfant ou un adolescent, ces risques sont accrus puisque leurs organismes sont en développement.
2. Pas de Wi-fi dans les écoles, les collèges, les lycées.
Tandis que plusieurs villes s’engagent dans des accès à internet sans fil, l’Autriche, l’Allemagne déconseillent le Wi-fi dans les écoles et chez les particuliers. Lorsque le Wi-fi fonctionne, une pollution électromagnétique « passive » en résulte, qui s’additionne aux rayonnements déjà existants (hertziens, gsm, umts, tnt…). Des témoignages d’enseignants « wifisensibles » se multiplient par exemple en Grande Bretagne.
La fréquence du Wi-fi est très proche de celle optimum agitant les molécules d’eau. Une tres faible puissance suffit à provoquer des effets. Une exposition chronique, avec un « hotspot » allumé en permanence, est à proscrire.
3. Limiter le rayonnement des antennes-relais à 0,6 V/m.
Plus de 80 % des études publiées depuis 2002 dans des revues à comité de lecture observent des effets sanitaires chez les riverains d’antennes-relais GSM ou UMTS. Le maximum des troubles est atteint dans un rayon de 100 m autour de l’émetteur, et s’échelonne jusqu’à 300 ou 400 m.
Plutôt que raisonner en terme de distance, il faut limiter la puissance rayonnée. Le seuil de précaution de 0,6 V/m, recommandé par le parlement européen depuis 1994, est techniquement réalisable et appliqué dans plusieurs villes d’Europe.
4. Appliquer les servitudes légales en matière de lignes THT .
Le risque de leucémie infantile augmente de 69 % si l’on vit à moins de 200 m d’une ligne haute tension.
Le décret du 19 août 2004 prévoit des servitudes excluant toute construction dans une zone de 30 m autour de lignes à moyenne ou haute tension. Il est aussi temps d’appliquer les recommandations d’organisations internationales limitant l’exposition du public à 0,2 microTesla (0,2 µT).
5. Moratoire sur le Wimax et promotion du Ultra Haut Débit par fibre optique.
Il n’existe aucune étude d’impact sanitaire sur la technologie Wimax, et aucune sur ses effets biologiques. Son déploiement, superposé sur les autres réseaux sans fil, amplifie encore « l’électrosmog » ambiant.
Le ultra haut débit par fibre optique offre une vitesse de transmission supérieure au Wimax sans aucune nuisance ni pollution électromagnétique. Plusieurs villes françaises sont en passe d’étre équipées ou disposent déjà de l’infrastructure existante.