Téléphones mobiles et DAS, les élus Suisses et les associations posent les bonnes questions

Fév 3, 2020 | Mobiles

Des mensonges sur les DAS des téléphones mobiles: certains fabricants de téléphones portables n’hésitent pas à noter  sur les fiches techniques qui accompagnent chaque téléphone,  des valeurs  de DAS (Débit d’Absorption Spécifique, mesuré en W/Kg)  trop basses par rapport à celles vérifiées par des organismes agréés.

Les normes de DAS en vigueur,  internationales et nationales, applicables  en Suisse comme en France à tous les téléphones mobiles ,  sont obsolètes et laxistes. Elles ne prennent pas en compte les études scientifiques qui ont amené l’OMS à classer les Hyperfréquences  émises par les téléphones mobiles, dans la catégorie 2B des agents physiques possiblement cancérigènes.

La conseillère nationale Suisse Sylva SEMADEM et 26 autres députés du Parlement ont déposé une interpellation :  » En France , en 2018, il a été rendu public que de nombreux modèles de téléphone mobiles vendus dépassent la valeur de DAS déclarée par les fabricants. Quelles mesures ont été prises pour informer les utilisateurs?  »

Les élus Suisses souhaitent que l’industrie s’implique dans une information du public sur les rayonnements émis par les objets connectés portés près du corps.

En France, l’ANSES et l’ANFR ont dénoncé  la problématique et demandé à ce que dorénavant le DAS soit mesuré sur le corps et non plus à 30 cm comme cela était fait jusqu’ici. Cependant on n’a pas entendu de réactions, ni des Ministres ni des élus  à la publication de ce rapport.

C’est l’association internationale PHONEGATE du Dr Marc ARAZI  qui a dénoncé ce scandale . Voir le site:  https://www.phonegatealert.org/

Phonegate Marc ARAZI

Conseil de lecture: le livre de Marc ARAZI

PHONEGATE

 

 

Il reste cependant important de choisir un téléphone mobile,  pas seulement en fonction de ses capacités mais aussi de son DAS, soit pas plus  de 0,4 à 0,5 W/kg.

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