Des bornes WIFI désactivées dans des bibliothèques de la ville de Paris, où des employés se plaignaient de différents maux depuis leur installation. Suivant le principe de précaution le maire de Paris a préféré respecté le principe de précaution. Cependant Le projet de couvrir Paris de hotspots n’est pas remis en cause.
Le déploiement à Paris par la WiFi de hospots gratuits suscite une levée de boucliers de syndicats et associations, qui mettent en avant des risques sanitaires liés à l’exposition prolongée à ces réseaux sans fil.
« Plusieurs personnes de bibliothèques récemment connectées (10e, 11e, 13e, 14e, 16e et 18e) sont venues témoigner des troubles qu’elles ressentaient : maux de tête, vertiges, malaises, douleurs musculaires… Certaines ayant même dû exercer leur droit de retrait, tant la situation était, pour elles, devenue insupportable », indique le Syndicat Supap-FSU soutenu par les associations Priartem (*) et Agir pour l’environnement.
Les équipes de Bertrand Delanoë ont donc décidé, entre octobre et novembre, de désactiver les bornes WiFi dans les six bibliothèques où ces agents se plaignaient.
Entre-temps, le Comité hygiène et sécurité (CHS) de la direction des affaires culturelles de la ville de Paris a été saisi de l’affaire et a voté, le 28 novembre, un moratoire sur les dangers du WiFi dans les bibliothèques parisiennes ; un texte rédigé par le Supap-FSU. Bien que l’avis du CHS soit purement consultatif, l’administration municipale a préféré « répondre favorablement à l’inquiétude des employés des bibliothèques », indique-t-on dans l’entourage du maire.
(ZDNet.fr, 3 decembre 2007)