Le couple se plaignait d’un « trouble anormal de voisinage » depuis la construction en 1998 d’un pylône de relais téléphonique de 40 mètres de haut, à seulement 4 mètres de leur grillage et à 27 mètres de la maison, située en pleine nature et entourée de bois, a expliqué à l’AFP leur avocat, Me Christophe Ruffin, du barreau de Libourne. La cour a estimé que l’érection de ce pylône en acier galvanisé, « visible à plus d’un kilomètre à la ronde », « gâche de manière incontestable la jouissance quotidienne des lieux », d’autant plus que les propriétaires « avaient choisi de faire construire leur maison à la campagne loin de tout modernisme agressif ». Un jugement de première instance, en janvier 2004, avait estimé qu’il n’y avait pas de trouble.
« Aucune étude scientifique sérieuse n’a jusqu’à présent établi un quelconque risque pour les riverains de ces poteaux, cependant, il s’agit néanmoins, d’une idée très répandue dans le grand public et qui ne manquera pas de venir à l’esprit de tout acheteur », ont noté les juges.